Entraînement au crépuscule

La nuit allait tomber sur le monde. Le soleil laissait perler ses derniers rayons sur le lac alors que la lune saluait déjà la terre de sa lumière triste. Tàry-Lee se tenait au milieu de se moment, essoufflée. Cela faisait plusieurs heures qu'elle passait à cet endroit à s'entraîner, ne s'arrêtant que pour boire un peu d'eau. Maniant une lance, elle poussa un hurlement avant de la lancer le plus fort qu'elle pouvait. Elle atterri non loin d’un vieux tronc d’arbre mousseux qui était déjà troué. En soupirant, elle courut chercher sa lance et se replacer à une distance d’environ 20 mètres.

-Si je ne peux pas réussir ça, à quoi pourrais-je bien servir?

Elle s’élança de nouveau et atteint sa cible à la limite du sol. Sentant la fatigue qui l’éreintait, elle laissa sa lance piquée et se dirigea vers le lac. Elle abandonna une partie de son linge sur la rive, ne gardant que par-dessous noir. La jeune femme se jeta dans les eaux devenues noir du lac et se laissa emporter par la douce caresse de cette amie sur sa peau. Elle dériva jusqu’au centre du lac où elle flotta un moment sur le dos en regardant les étoiles apparaître l’une après l’autre. C’était bien la son moment préféré de la journée : Celui où elle entendait le silence de la nuit envahir le jour et les animaux se réveillent lentement pour faire leur marque. Au loin, elle entendit faiblement un son de loup qui hurle. Tàry-Lee ne put s’empêcher de crier à son tour, comme si elle avait compris que ce loup était solitaire.

*Enfin un peu de quiétude… Je devrais venir ici un peu plus souvent!*

Elle resta étendue ainsi jusqu’à ce qu’un vent frisquet vienne flatter la surface de l’eau et la sortir de ses pensées. Tàry retourna, un peu à contre cœur, sue la rive et partie chercher la grosse bûche sur laquelle elle avait passé sa journée à s’entraîner. Elle la plaça non loin de ses vêtements et entreprit d’allumer un feu. Après plusieurs minutes à rager contre l’humidité, elle finit par obtenir ce qu’elle désirait : de la chaleur pour se sécher. Elle sourit à l’idée de dormir là, à la belle étoile. En sortant de son sac une vieille couverture en poil de chèvres, elle se mit à fredonner une douce mélodie avant de s’engouffrer sous cette autre source de chaleur et s’endormit lentement, aider par les sons de la nuit.

Oniria voyageait dans le monde des rêves. Ou plutôt, elle cherchait quelque chose dans le monde des rêves. Un vortex de la puissance de celui qu’elle avait rencontré ne pouvait pas disparaître comme cela. Elle n’eut pas long à parcourir avant de tomber sur quelque chose d’intéressant, bien qu’il n’y avait pas de lien direct avec ce qu’elle recherchait.

En apparence c’était un rêve tout à fait banal. Mais Il y avait quelque chose d’autre. Quelque chose de vrai dans ce rêve. Une vérité profonde que la plupart des rêves ne possèdent pas. Elle ne put faire autrement que d’y jeter un coup d’œil.

De l’eau. De la noirceur. Un lac. La personne semblait rêver du grand lac du territoire de Maranirim. Une réplique presque exacte, quelque chose de rare dans ce monde. Sa vision du rêve changea. Une jeune femme, la rêveuse, se débattais dans une eau agitée avec une épée. Comme si elle s’entraîne même en dormant. Puis elle vit les symboles dans le dos de la femme.

Un frisson parcourut sont échine. Quelque chose dans ces signes lui rappelait quelque chose, mais elle ne savait plus quoi. Oui, je sais quoi. Pour en apprendre plus sur cette mystérieuse femme, Oniria décida de ce matérialiser dans le rêve, d’abord comme une simple présence, puis personnellement.

Les eaux se calmèrent. Le vent tomba. Une forme humaine apparu au dessus de l’eau, puis y atterrit, comme si c’était une surface solide pour elle.

-Cet endroit est magnifique, n’est-ce pas? Dit-elle d’un ton énigmatique, qu’est-ce qui t’y attire?

Dans son rêve, tout semblait confus, comme si la journée qu'elle venait de vivre se déformait. Tàry-Lee paniquait, ne sachant pas quoi faire. Allait-elle se noyer? Alors qu'elle tentait de se réveiller de se cauchemar sans fin, une femme apparue à la surface de l'eau et le rêve se calma. On pouvait revoir un ciel étoilé et l'eau le refléter. Qui était-elle? Elle n’avait jamais vu cette personne dans la vraie vie, elle en était certaine. Peut-être une simple création de son imagination alors. Tout se dirigeant lentement vers la rive et en faisant signe à Oniria de la suivre, ce qu'elle n'aurait sûrement pas fait dans la réalité, mais dans un rêve... pourquoi pas!

-Je viens ici m'entraîner, car tout y est calme et personne ne traîne dans le coin. J'ai donc toute la journée à moi toute seule... Et toi que fais-tu ici?

une fois arriver sur la rive, elle se sécha avec une couverture qu'elle entoura autour de sa taille. Cela lui donnait un air légèrement sauvage, aventurière. Après tout, c'est ce qu'elle est non? La jeune femme se retourna pour mieux observer la nouvelle venue: Rien de bien étrange, si ce n'était de ses yeux dont on ne voyaient pas la couleur à cause du maquillage. Quelque chose de troublant émanait d'elle comme si... comme si elle ne faisait pas vraiment partie du rêve.

-Et puis... Qui êtes-vous? Demanda-t-elle, intriguée.

Étrangement, elle était incapable de sortir le nom de la femme de la fabrique du rêve, comme s’il n’était pas destiné à elle mais à la femme seulement. Elle aurait pu le tirer de force, mais pas sans endommager le rêve, ce qu’elle ne voulait absolument pas. Quand le sujet de sa curiosité lui fit signe de la suivre, elle le fit d’une démarche gracieuse, presque féerique, sur l’eau.

- Ce rêve est différent de la plupart des autres que j’ai pu toucher. Sa… réalité troublante m’as attiré dès que je l’ai senti. Je voulais approfondir ma connaissance du tissu onirique. Et puis, le sujet, vous, me touchait personnellement, bien que ce ne soit que de bien loin.

Elle ne voyait aucune raison de lui mentir, ou bien d’utiliser un langage commun. De toute façon, elle oublierait probablement tout cela en se réveillant, ou bien seulement en partie. Je n’es suis pas sure, peut être qu’elle se rappelle de ses rêves, vu leur substance étrange. Lorsque son interlocutrice eut finit de se sécher, elle se plaça en face d’elle et répondit à sa question d’une voix un peu mélancolique :

- Moi? Je ne suis qu’une passante, un courant d’air. Je suis une relique d’une race disparue, la descendante lointaine d’un dieu oublié. Je ne suis rien.

Et c’était vrai. Elle n’avait plus aucune raison de vivre, sinon pour venger les siens. Mais maintenant elle voulait en savoir plus sur la femme, les symboles dans son dos, sur le pourquoi de ce rêve.

-Mais toi, qui est-tu? Et surtout, qu’est-tu? On dirait que ce rêve, non, pas seulement ce rêve, la nature en elle-même te parle. Mais il fait parti du continuum humain, qui n’est pas reconnu pour avoir une grande réceptivité…

Elle était retournée à son jargon spécialisé, des mots fort rarement utilisés par autres que les oniromanciens. Mais elle devait en comprendre assez pour répondre à ses questions.

Tàry-Lee fronça les sourcils et dévisagea sans retenue Oniria. Mais qu'et-ce qui se pasait? Cette... apparition, ce personnage s'intéressait à son rêve? Ce pouvait-il que ce soit plus qu'un être sortie de son imaginaire, quelqu'un ou quelque chose, une entité bien réelle?!?

-Je suis un... sujet? Mais qu'est-ce que cela signifie? Je ne comprend rien à votre charabia!

En plus de son allure peu commune, cette... femme possédait donc des pouvoirs sur les rêves? C'est impossible! Peut-être encore n'est-ce qu'une source de réflexion envoyée par son cerveau? Un signe étrange qui lui annonçait quelque chose? Elle ne pouvait pas y voir très claire, surtout qu’un léger brouillard venait de se lever sur le lac. En reculant légèrement pour avoir une meilleure vue d’ensemble, Tàry-Lee se souvint qu’elles étaient dans le monde des esprits comme elle l’appelait : Le monde où tout peut exister. Alors pourquoi pas une femme qui vit dans les rêves et qui parle avec un dialecte étrange?

-C'est impossible d'être rien, sinon vous ne seriez pas devant moi en ce moment. J'ai tord? Et de quel Dieu parlez-vous? Dites-m'en plus que je me repères!

Tàry-Lee, dont les sourcils exprimaient tout ce qu’il y avait à savoir sur son scepticisme par rapport à ce que lui racontait Oniria, montrait aussi une énorme fatigue mentale, comme si ce sommeil ne la reposait guère. En portant une main à son dos où des marques étaient laissées par ses ailes cachées, elle eut un léger sourire. Ça, c’était son secret et elle préférait ne pas en parler, même pas à un rêve. Elle était quelque chose que peu de gens respectaient et puis... À quoi bon révéler sa véritable nature à quelqu'un d'aussi mystérieux que cette femme!

-Je suis Tàry-Lee, aventurière et humaine de nature. Ce rêve... Qui a-t-il de si bizarre? Je fais toujorus de rêves de la sorte, des rêves flous, mélangés et qui, la plupart du temps, ne veulent rien dire. Et qu'est-ce que cette histoire de "continuum humain" et de réceptivité? Tu ne pourrais pas être... légèrement plus claire? Après tout, si tu existes vraiment, tu es dans mon rêve.

Je devrais peut-être être plus claire avec les gens qui ne comprennent pas mon vocabulaire. Je n’ai pas perdu mon habitude du temps de la tour, je devrais y travailler. De plus, il semblait que le sujet du rêve ne percevait pas son rêve comme Oniria le faisait, ou bien elle manquait de points de comparaison, puisqu’un rêve ne peut pas avoir un aspect aussi matériel que la réalité, peu importe qu’elle vérité il enferme. Oniria baissa légèrement la tête.

-Je suis désolée d’être aussi confuse avec toi, j’avais oublié que la plupart des autres ne comprennent pas la description onirique. Premièrement, le sujet du rêve est le rêveur, toi, pour celui-ci. Et peut être à cause d’une capacité que tu possède lors de l’éveil, tes rêves en semble plus vrais comparé à ceux des autres humains.

Elle tentait d’expliquer à une personne ne connaissant rien au monde des rêves ce qu’elle-même savait presque instinctivement, ce qui peut être difficile.

-Le continuum humain est comme une contrée, délimitée par les portes d’Ivoire et d’Ébène où les rêves concernant les humains sont envoyés et rêvés.

Oniria fixa intensément l’autre femme pendant un moment. Il semblait que sa visite dans ce rêve n’ait pas vraiment été une bonne idée. La rêveuse ne semblait pas vouloir lui parler vraiment d’elle. Mais peut être pourrait elle étudier le rêve en tant que tel. Oui, pourquoi ne l’ai-je pas fait plus tôt?

-Tàry-Lee, tu ne sembles pas le savoir, mais parmis les humains, tu as la chance de vraiment voir. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu l’occasion d’étudier ce genre de rêve, et je ne me priverai pas. Cela pourra être inconfortable pendant un moment, mais tout cela n’aura plus d’importance lorsque tu te réveilleras.

Elle retourna près du bord du lac, puis plongea littéralement dans la fabrique du rêve. Il se mit alors à se déformer, puis, lentement, à partir en lambeaux…

Tàry-Lee regarda Oniria essayer de lui expliquer, dans des mots légèrement plus clairs, ce pourquoi elle voyait les rêves différemment des autres humains. Rien de bien impressionnant! Après tout elle n'est pas uniquement humaine et son esprit cache des secrets bien pénibles pour quelqu'un comme elle. N'ayant pas été élevé par des gens ordinaires, l'ange en elle savait qu'elle ne pouvait être considérée comme "normale".

-Je comprends un peu mieux ce que vous tentez d'expliquer mais... Si je comprends vraiment... Vous êtes donc... réelle?!?

Elle s'avança vers Oniria juste quand celle-ci se tournait vers le lac. C'est à ce moment qu'une sensation bizarre se fit sentir. Tàry-Lee regarda autour d'elle, surprise et inquiète. Son rêve semblait s'effondrer littéralement pour ne laisser derrière lui que des traces sombres et sans significations apparentes. Que se passait-il donc? Était-ce... Cette femme qui faisait tout ça?!? Elle ne pouvait pas y croire. Un pouvoir si énorme dans un corps humain?

*Je nage en plein cauchemar moi...*

Puis, tout s’effondra. Elle avait vidé le rêve de toute sa substance, tout en faisant attention de ne pas faire de mal au subconscient de Tàry-Lee. Elle avait été chanceuse que s’ait été un rêve plus docile, parce que sinon sa tentative d’absorption n’aurait vraiment pas été aussi fructueuse. Et même à cela, la connaissance du rêve restait confuse dans son esprit, elle ne pourrait probablement pas l’utiliser consciemment. Mais elle devrait probablement remercier la femme qui ne lui avait laissé aucune résistance, et s’excuser auprès d’elle. Elle lui devait bien cela. Elle l’avait tout de même privée de son rêve. Elle était probablement déjà en train de se réveille. Elle se matérialisa dans le monde réel, pour le faire en personne.

En effet, le rêve ressemblait vraiment au rêve. Même d’où elle était, dans le lac, elle pouvait le constater. Elle se rapprocha de rivage et sortit de l’eau, comme si cela faisait encore parti du rêve et que ce n’était que la suite. Puis, elle regarda Tàry-Lee, attendant qu’elle dise quelque chose avant de prendre la parole elle-même.

Tàry se réveilla en sursaut et en sueur. Son regard parcouru la nuit rapidement avant de revenir vers les rives du lac. Elle soupira en posa sa main gauche sur son coeur qui battait la chamade. Quel rêve étrange! On aurait dit que c'était réel. Pour une des première fois de sa vie, Tàry-Lee avait ressenti une peur atroce, une peur qui dérange jusqu'aux entrailles. La jeune femme se leva pour s'étirer mais arrêta son geste au milieu en fixant la surface de l'eau. Une ombre s'avançait vers elle. En reconnaissant la femme de son rêve, Tàry faillit pousser un cri mais se retint de peu. S'en était trop pour elle.

-Qui êtes-vous donc pour vous appropriez les rêves des autres ainsi?!?

Elle se pencha et ramassa son arme. S'il le fallait, si cette personne s'avérait être... heureuse de ne pas avoir avouée sa véritable nature à une inconnue, elle se doutait cependant qu'Oniria devait en savoir plus sur elle, vu qu'elle pouvait contrôler les rêves. Elle ne devait pas la laisser l’approcher. Tàry-Lee observa les alentour à la recherche d’un plan, lorsqu’elle se rappela de ses pouvoirs sur l’eau. Vivement, elle tandis le bras vers le lac qui s’agita soudainement et, comme une énorme main, vint éclabousser Oniria qui fut projeté au sol. Surprise, Tàry recula légèrement, ne croyant pas avoir mit autant de force dans son geste. Sous le choc, ses marques lui firent douloureusement mal. Un peu plus et ses ailes sortaient d’elle-même… Il ne lui en avait pas manqué beaucoup!

*J’y suis peut-être aller un peu fort…*

Elle s’avança jusqu’à pouvoir l’aider à se relever, enlevant l’eau de ses vêtements. Celle-ci retourna calmement dans le lac comme un animal piteux. Elle baissa légèrement la tête, puis lâcha le bras d’Oniria qu’elle tenait.

-Pardonnez mon geste abrupte… Comment faite-vous pour… être ici et dans mon rêve à la fois? Expliquez-moi dans des mots simples cette fois si voulez-vous?

Elle s'assit sur sa couverture et invita d'un geste Oniria à s'asseoir en face d'elle. Tèry se sentait coupable de s'être ainsi laissée emporter.

Lorsque la vague d’eau la frappa, Oniria fut violemment projeté au sol. Sa supposition était vrai, Tàry-Lee était vraiment un être spécial. Elle aurait dû voir venir quelque chose comme cela, mais rien n’aurait pu la préparer. Le bon côté est qu’elle avait pu voir de plus près la composition du sable de la berge du lac. Mais ce n’était pas particulièrement un avantage. Elle était à moitié sonnée lorsque Tàry-Lee lui donna son aide pour se relever. Elle ne dit rien, incapable de formuler quelque chose de cohérent. Elle suivit l’indication de la femme qui venait de l’attaquer et s’assit près d’elle. Elle prit quelques secondes pour reprendre ses esprits.

-Non, non, ce n’est rien, j’aurais dû prévoir un telle réaction, mais je n’aurais pas pu imaginer un tel moyen de défense de toute façon. C’est normal qu’après une expérience comme celle que tu viens de vivre, on peut se sentir froissée, mais ce n’était pas du tout mon intention. Je te rassure, je n’ai touché qu’au rêve lui-même, pas à toi. De toute façon, tu te serais réveillée et le rêve aurait été perdu, j’ai préféré te l’enlever pour pouvoir le préserver. C’était pour m’excuser et pour t’offrir mes remerciements pour ne pas t’être trop débattue que je suis venue.

Elle n’était plus troublée comme dans le rêve, ce qui faisait qu’elle était légèrement plus sur la défensive. Elle ne voulait rien révéler sur elle dans le monde réel, parce que la mémoire est plus active et qu’elle ne voulait pas que son existence précise ne soit connue des anges. On ne sait jamais, cette Tàry-Lee était peut être leur agent. Pour être plus confortable dans ses vêtements mouillés, elle s’allongea, et elle attendrait qu’ils sèchent avant de partir.

Tàry-Lee ferma les yeux et se frotta lentement les tempes avec ses mains. Elle n'aurait pas du se laisser emporter comme ça. Elle descendit ses mains à son menton et accota ses coudes sur ses genoux. Tout autour d'eux la nature s'activait et la rosée perlait dans la lueur orangée de l'aurore. Les vêtements blancs de la jeune mi ange mi humaine, eux aussi couverts de la légère couche d'eau, reposait toujours près de son sac. La jeune femme fixa Oniria pendant un long moment avant de lui demander:

-À quoi... ça vous sert d'avoir avaler ainsi mon rêve?

Elle se redressa en sentant de nouveau une douleur au niveau de ses omoplates. Ses ailes lui démangeaient et semblait sur le point de sortir. En serrant les dents, Tàry-Lee se concentra et referma complètement les tatouages qui ornaient son dos. Malgré qu'Oniria semblait en savoir plus sur elle depuis qu'elle avait aspiré hors d'elle son rêve, Tàry restait sur la défensive. Un léger coup d'oeil vers le ciel lui apprit que le soleil se levait au loin et que bientôt elle devrait retourner à la ville des hommes. Son vieux maître devait l'y attendre, impatient d'avoir de nouvelles aventures à entendre. Elle devait tout d'Abord soutirer quelques informations supplémentaires à cette femme avant de quitter ces lieux plus si paisible que ça.